Le syndrome de l'imposteur : comment développer sa confiance en soi et surmonter ses doutes
Les différents visages du syndrome de l’imposteur
Le syndrome de l’imposteur peut se manifester sous différentes formes, comme “le perfectionniste” et “l’expert”. Le perfectionniste estime que son travail doit être impeccable. Cela peut conduire à l’épuisement professionnel en raison de la nécessité de refaire constamment les tâches. L’expert, quant à lui, pense qu’il doit tout savoir et cherche souvent à obtenir des qualifications à l’infini pour “prouver” sa valeur. Ces personnalités peuvent conduire au doute, à l’anxiété et à l’épuisement.
J’ai remarqué à quel point cela affectait ma propre santé mentale, mes résultats scolaires et mon bien-être. La pression que je subissais pour prouver ma valeur me poussait à minimiser mes réussites et à reconnaître rarement le travail acharné qui m’avait permis d’arriver à mes fins.
Mon expérience
En tant qu’étudiante universitaire de première génération, la pression de la réussite m’a semblé encore plus intense. Lors de mes stages cliniques de deuxième année en soins postnatals, je me souviens parfaitement de l’incertitude que j’ai ressentie en moi-même. Même si je savais comment évaluer les signes vitaux d’un nouveau-né, je me remettais en question à chaque instant. Ce n’est qu’après avoir réussi la tâche et reçu des commentaires positifs de mon instructeur que j’ai réalisé que ma peur de faire une erreur provenait plus du doute que d’un manque de compétence. Ce moment m’a ouvert les yeux sur la façon dont le syndrome de l’imposteur affectait ma confiance dans des situations où j’étais tout à fait capable.
Comment j’ai surmonté le syndrome de l’imposteur
Deux éléments clés m’ont aidé à surmonter ces sentiments :
L’autoréflexion : L’une des premières choses que j’ai faites a été d’écrire mes réalisations. Cela m’a permis de passer du doute à la reconnaissance de mes succès durement acquis !
S’ouvrir : J’ai appris l’importance de m’ouvrir à mes amis, à mes pairs et à mes mentors. Nombre d’entre eux avaient connu des difficultés similaires, ce qui m’a donné le sentiment d’être soutenue et m’a aidée à prendre du recul par rapport à mes sentiments.
Si vous vous sentez un peu victime du syndrome de l’imposteur ces derniers temps et que vous avez besoin de plus de soutien, voici quelques-uns des moyens par lesquels les services de York peuvent vous aider !
Student Counselling Health & Well-being (SCHW) : York offre des services de santé mentale gratuits. Leurs conseillers peuvent vous aider à surmonter le doute et l’anxiété et à développer votre clarté et votre confiance en vous.
Demandez à une infirmière : Pour les questions relatives à la santé, le programme Ask a Nurse de York offre des conseils et un soutien personnalisés. Je vous recommande vivement de l’utiliser, car les infirmières peuvent vous fournir des ressources et des services précieux en fonction de vos besoins spécifiques.
Ateliers: Consultez les ateliers proposés par Learning Skills Services, qui mettent l’accent sur la confiance en soi, la gestion du stress et la réussite scolaire. Ces sessions fournissent des outils et des stratégies pratiques qui m’ont aidé à surmonter le syndrome de l’imposteur et à améliorer mon bien-être.
Pour des ateliers plus spécifiques sur le stress, vous pouvez explorer l’atelier Managing Academic Stress de Learning Skills Services et les ateliers Leadership Skills Development de York.
Rappelez-vous : ces sentiments ne définissent pas qui vous êtes. Avec du soutien et des ressources, vous pouvez pleinement profiter de votre parcours universitaire et surmonter le syndrome de l’imposteur !